* PROPOSITIONS : principale et subordonnée(s) :
La phrase simple se réduit à une seule proposition, laquelle est composée au minimum d'un verbe et de son sujet. Exemple : « le roi boit ».
Si la phrase contient plus d'un verbe conjugué, c'est qu'elle se compose d'une proposition principale et d'une ou plusieurs proposition(s) subordonnée(s). Exemple : « le roi boit quand il le veut ».
Il y a plusieurs types de subordonnées. Les plus usuels sont :
- la proposition relative : « le roi boit le vin qui lui plaît », qui commence par un pronom relatif (ici : « qui »)
- la proposition conjonctive essentielle : « le roi sait qu'il aime boire », qui commence par une conjonction de subordination (ici : « que »)
- la proposition adverbiale (de temps, de manière, de condition, etc.) qui est aussi une proposition conjonctive mais jouant un rôle de complément non essentiel. Elle commence par une conjonction de subordination autre que « que ». Exemple de proposition adverbiale (de condition) : si le vin est bon, le roi boit
* GROUPE NOMINAL (GN) :
Le groupe nominal est organisé autour d'un nom (ou « substantif ») qui en est l'élément sémantique principal.
Le nom est porteur du genre et du nombre du GN.
Le GN commence normalement par un article ou autre déterminant.
Il comporte aussi, éventuellement, un ou plusieurs adjectif(s).
Ceux-ci peuvent encore être qualifiés par un ou des adverbe(s).
Fonctions du GN : dans une phrase, un GN (par exemple : « un homme ») pourra servir aussi bien de sujet d'un verbe (« un homme dort ») que de complément d'un verbe (« on a aperçu un homme ») ou de complément d'un autre GN (« tel est le destin d'un homme » ).
* DÉTERMINANT : le déterminant est un mot variable en genre et en nombre qui ouvre habituellement le GN.
Le déterminant lève les ambiguïtés éventuelles du genre ou du nombre du nom qu'il précède.
Le déterminant minimal est l'article. Exemples : le, la, les, un, une, des.
Autres types de déterminants :
* ADJECTIF :
L'adjectif est un mot qui qualifie le nom auquel il se rapporte.
Il est le plus souvent variable en genre et en nombre.
Il s'accorde au nom.
Il peut être utilisé de deux façons : comme attribut ou comme épithète.
L'adjectif attribut (ou « attribut ») est séparé du GN qu'il qualifie par un verbe du type « copule » comme : être, paraître, sembler, devenir, etc.
On voit que l'attribut ne peut être supprimé sans rendre la phrase bancale.
L'adjectif épithète (ou « épithète ») est directement rattaché au nom.
Il peut, au contraire de l'attribut, être supprimé en laissant une phrase grammaticalement correcte.
* PRONOM :
Le pronom est un mot qui peut constituer à lui seul un GN.
Il peut donc servir, par exemple, de sujet à un verbe.
Ainsi « le roi boit » peut devenir : « il boit » - où le pronom personnel « il » a remplacé le GN « le roi ».
Le pronom est variable en genre et en nombre. Il comporte, en outre, une marque de personne dans le cas des pronoms personnels.
* COMPLÉMENT D'OBJET DIRECT (COD) :
Un complément d'objet est un complément essentiel de verbe.
Ce complément d'objet est dit indirect s'il est rattaché au verbe par une préposition (à, de, par, etc.). Exemple : je vais à la ville.
Sinon il est dit direct ou COD. Le COD conditionne l'accord du participe passé avec l'auxiliaire « avoir » - un des écueils principaux de la grammaire française.
Le COD peut être un simple pronom, dont il faut alors rechercher l'antécédent pour déterminer l'accord. Par exemple, la phrase : « il les a attrapés » est correcte si l'antécédent du COD « les » est au masculin pluriel.
S'il est au féminin pluriel, la phrase correcte est : « il les a attrapées »
* ÉLISION :
La disparition de la voyelle finale d'un mot, remplacée par une apostrophe, devant la voyelle initiale (ou le h non aspiré) du mot suivant est l'élision.
* DISJONCTION :
La disjonction (au sens de la linguistique) consiste en ce qu'un mot commençant par une voyelle (ou un h aspiré) se comporte comme une consonne - ce qui interdit l'élision.
En dehors des mots à h initial aspiré et de nombreux noms propres, les cas de disjonction sont rares.