L'élision est le remplacement d'une voyelle finale par
une apostrophe devant un mot commençant par une voyelle. Un
« h » non aspiré équivaut
toujours à une voyelle (exemple : l'homme). La
disjonction est le fait qu'une voyelle se comporte comme une
consonne.
REGLE : Elision et Disjonction
L'ELISION est obligatoire quand :
les articles « le »,
« la »,
« de »,
les pronoms personnels « je »,
« le », « la »,
« me », « te »,
« se »,
les mots « ne »,
« que », et
« jusque »,
le pronom « ce »,
la préposition « si » seulement
devant « il » ou
« ils », sont suivis par un mot à
voyelle initiale (l'élision est facultative après
« lorsque »,
« puisque » ,
« quoique »).
La DISJONCTION s'applique devant :
le « h » aspire,
le numéral « onze » (le onze
novembre),
devant les mots à « y » initial
suivi d'une voyelle, tels « le yoga », sauf
« yeuse »;
devant « uni » et
« une » quand ils sont des
noms :« du sang à la
une »,
devant de nombreux noms propres en
« Y » : « la
Yougoslavie » (pour « ouate », les
deux sont admis : « l'ouate » ou
« la ouate »).
Autres cas :
Certains autres mots doivent être modifiés devant
une voyelle, mais pas par élision. Ce sont :
3 adjectifs possessifs
féminins : « ma »,
« ta », « sa » qui
deviennent : « mon »,
« ton », « son »,
le pronom démonstratif « ce », qui
devient « cet »,
les articles contractés « au » et
« du », remplacés par
« à l' » et « de
l' ».
Exemples corrects
L'ami n'a qu'à s'attrister s'il l'attend.
Exemples incorrects
je adore la mer. (j'adore)
ce autobus est rouge. (cet autobus)
Enfin, les formes figées suivantes comportent une
apostrophe résultant d'une élision :
« aujourd'hui »,
« presqu'île »,
« prud'homme »,
« quelqu'un », et leurs
dérivés.